Tandis que Louis 1er puis Louis II et le roi René s'employaient à reconstruire le château, la ville basse de Saumur, durant les XIVème et XVème siècles, recevait une enceinte percée de cinq portes et animée de dix-neuf tours. A l'est, la courtine s'appuyait sur le mur du Boile, tandis qu'elle suivait à l'ouest le tracé de ce qui avait été autrefois une boire. Au nord, on pénétrait par la porte de la Tonnelle et, remontant la rue principale, on débouchait sur la porte du Bourg au sud. Mais la ville close avait aussi à l'ouest ses portes de la Bilange et Neuve et à l'est la porte de Fenet.
Parmi les ouvrages qui sont du XVème siècle et qu'on peut encore admirer, on remarque trois tours de défense : faisant saillie au nord-est, pour couvrir les rives de la Loire, la Tour Papegault ; sur le flanc sud-ouest, la Tour Grenetière ; veillant sur la porte du Bourg, enfin, la Tour du Bourg.
Dans la salle du premier étage de la Tour du Bourg, la clef de voûte est frappée des armes de France. Cette présence des armoiries royales est très certainement liée à la prise en main de l'Anjou par Louis XI. C'est là l'un des points communs que la Tour du Bourg possède avec la Tour Grenetière. Mais il en est d'autres. Comme elle, à l'origine, on ne pouvait pénétrer dans cette tour que depuis l'intérieur de la ville close, le premier étage n'était accessible que par le chemin de ronde, et c'est par un escalier à vis logé dans un dispositif architectural légèrement saillant que l'on se hissait jusqu'à la plateforme hérissée de créneaux et mâchicoulis.
En 1793 et 1794, la Tour du Bourg devient une prison pour femmes. Les détenues ont laissé sur le mur des graffitis qui méritent conservation.
Parmi les ouvrages qui sont du XVème siècle et qu'on peut encore admirer, on remarque trois tours de défense : faisant saillie au nord-est, pour couvrir les rives de la Loire, la Tour Papegault ; sur le flanc sud-ouest, la Tour Grenetière ; veillant sur la porte du Bourg, enfin, la Tour du Bourg.
Dans la salle du premier étage de la Tour du Bourg, la clef de voûte est frappée des armes de France. Cette présence des armoiries royales est très certainement liée à la prise en main de l'Anjou par Louis XI. C'est là l'un des points communs que la Tour du Bourg possède avec la Tour Grenetière. Mais il en est d'autres. Comme elle, à l'origine, on ne pouvait pénétrer dans cette tour que depuis l'intérieur de la ville close, le premier étage n'était accessible que par le chemin de ronde, et c'est par un escalier à vis logé dans un dispositif architectural légèrement saillant que l'on se hissait jusqu'à la plateforme hérissée de créneaux et mâchicoulis.
En 1793 et 1794, la Tour du Bourg devient une prison pour femmes. Les détenues ont laissé sur le mur des graffitis qui méritent conservation.